Infinity débarque dans IRON MAN avec deux épisodes de Nova signés Wells et Medina. Gillen et Pagulayan nous révèlent un autre incroyable secret concernant Tony Stark. Humphries et Araújo donnent le coup d'envoi d’Avengers A.I., avec les "robots" Marvel ! Et Bendis et Pichelli nous racontent la suite des aventures des Gardiens de la Galaxie et… d'Angela !

(Contient les épisodes US Iron Man #17 ; Guardians of the Galaxy #7 ; Nova #7-8 ; Avengers A.I. #1)

Qu'est-ce que ça donne? :

En résumé, un très bon mensuel cosmique...Les numéros Nova sont excellents comme celui des Gardiens de la Galaxie. Un rebondissement inattendu dans le titre Iron Man relance tout et l'arrivée du titre Avengers A.I ramène un peu de fraîcheur !!!! Ma Seule déception réside dans le fait que la série portant le nom du magazine représente toujours la partie faible du comics. Mais détaillons tout cela:

Iron Man:

Un numéro dans la continuité de l’arc sur les origines de Tony Stark. L’univers de Tête de Fer est remis en cause, notamment sur le passé de sa famille...

Un vrai parti prit pour Kieron Gillen qui insuffle de la nouveauté dans la vie privée du héros à l'armure. Le rythme est clairement retombé depuis l’affrontement avec 451. Beaux dessins de Pagulayan qui reste dans la sobriété.

Les Gardiens de la Galaxie:

Les Gardiens de la Galaxie, aidés d’Iron Man, ont réussi à capturer la mystérieuse guerrière venue par une brèche d’un autre univers. Cette dernière provient du monde « Paradis» et se nomme Angela. Cette dernière n’a entendu parler de la Terre que dans des histoires et veut voir de ses yeux ce monde. On assiste donc à une trêve temporaire entre les Gardiens et Angela ; le temps de lui offrir une ballade touristique sur notre bonne veille planète bleue.

Cette saga commence à prendre une tournure intéressante malgré mon désamour pour le personnage d’Angela. Son look « manga » ne colle pas à l’ambiance des Gardiens et, plus généralement, les personnages à "épée" m’agacent.

Mention particulière aux dessins de la très douée Sara Pichelli assistée de Valerio Schiti pour ce numéro.

Nova:

Double rations de Nova ce mois-ci !

On continue de suivre le jeune Sam Alexander, qui, après ses débuts lors d’AvX et la découverte de ses nouveaux pouvoirs, cherche une cité où pouvoir exercer son rôle de super héros. Entre New York et Los Angeles, le jeune héros croise notamment le Superior Spider-Man. Mais une grande menace se rapproche de la Terre et notre jeune héro aura un rôle à jouer dans l’event Infinity.

Dans le deuxième épisode, Thanos arrive et c’est à Nova d’enter en scène !
Du grand art !!! Zeb Wells et Paco Medina amène Sam Alexander à la confrontation face au Titan Fou. Le rythme est soutenu, les dessins du pur délice. Le point fort de ce numéro, illustré par une excellente couverture de McGuinness que je porte définitivement dans mon cœur !!!

Avengers A.I:

Nouveau titre Avengers avec une équipe de Hank Pym composée essentiellement d'Intelligence Artificielle et de robots issus de tous horizons pour lutter contre les menaces représentées par d'autres I.A. Dans ce numros, la nouvelle équipe doit affronter un escadron de drones du Shield ayant échappés à tout contrôle.

C’est la grosse et bonne surprise de ce numéro ; le ton est décalé et amusant tout en conservant une grosse part d'action. Les dessins, fluides, apporte du pepes à ce titre qu’on pourrait comparer, aux Superiors Foes of Spider-Man.

Il n’était, de toute façon, pas possible de faire pire que la catastrophe Fantastic Four.

Sortie le 1er avril 2014 chez Panini Comics

4,80€ - 112 pages

Ragnarok Now continue ! Remender et Acuña ressuscitent Le Hurleur, Daken, le Moissonneur et Sentry en nouveaux Cavaliers de l'Apocalypse ! Les Avengers, en rangs dispersés, pourront-ils les battre ? Par Remender et Acuña.

Pendant ce temps, sur Murder World, les jeunes vont tout tenter pour se venger d'Apex… et d'Arcade ! Par Hopeless et Burchielli.

(Contient les épisodes US Uncanny Avengers 11 ; Avengers Arena 11-12)

Analysons : Uncanny Avengers prend de plus en plus de hauteur au fil des numéros. Les différentes histoires prennent une direction intéressante et laissent présager le meilleur pour la suite.

Après une entrée fracassante pour les jumeaux Uriel et Eimin, (héritiers d’Apocalypse et protégés de Kang), les Avengers décident de les prendre en chasse. Mais la terrible fratrie, après avoir détruit le PEAK et mis KO un Céleste, ressuscitent des proches décédés des Avengers afin de les stopper. On retrouve ainsi Daken opposé à son père Wolverine, Thor à Sentry, tué par le dieu de la foudre, lors des événements de Siège, Wonder Man à son frère et la Sorcière Rouge au Hurleur, mutant décédé il y a fort longtemps.

La bataille est rude pour chacun de nos héros qui se battent, désormais, seuls face à leur Némésis respectif.

Rien à redire pour le scénario ; Remender fait monter la sauce et installe le décor pour un final qui s’annonce épique. Mon seul bémol pour ce numéro, les dessins d’Acuña, dont je ne suis décidément pas fan, bien que cet artiste incarne la ligne actuelle de Marvel en terme de design. Je trouve ses traits trop sombres et rétro. Ce style « crayonné » a du mal à m’emballer, moi qui ai été nourri aux  McGuiness, Coipel, et autres Jim Cheung.

Pas de répit pour nos jeunes captifs de Murder World, l’île du sanguinaire Arcade. Depuis les derniers événements, Apex a réussi à manipuler nombre de ses partenaires, prendre le contrôle de Death Locket, tué le jeune Jason Seyfert pour lui voler sa Sentinelle et fuir. Les survivants s’allient, dès lors, pour lui résister mais la puissance d’Apex a rapidement raison de leurs tentatives provoquant une série d’événements pour le moins, inattendus : Nico est attaquée par Chase, Darkhawk (son ami des Fugitifs) venu lui porter secours est alors contrôlé par Katy qui utilise la puissance de feu de son armure pour tuer Nico…

Au milieu de ce chaos, difficile d’être optimiste pour nos jeunes héros.

Avengers Arena monte en intensité mais se complexifie beaucoup trop à mon gout ! Ça trahit, manipule retourne sa veste à chaque page. Certes, le rendu dramatique est efficace, mais bon courage aux lecteurs qui prennent le train en marche !

Les dessins de Burchielli, trop "jaunâtres" et, surtout, trop simples me laissent, disons, « indifférents » ; seule note positive : la variété des paysages.

Le relais du duo Walker-Gorder a, lui, plus de gueule. Les traits fluides soulignent bien la violence omniprésente de Murder World, l’action, quant à elle, est parfaitement orchestrée.

Sortie le 7 mars 2014 chez Panini Comics

4,50 EUR - 72 pages

Deux couvertures : A J.G. Jones (a gauche) et B Ryan Stegman (à droite -disponible en librairie seulement)

Au menu Dan Slott, Humberto Ramos et Ryan Stegman arbitrent le choc final entre le Spider-Man supérieur et le Super-Bouffon, avant l'arrivée de… Spider-Man 2099 ! Dénouement du crossover avec Scarlet Spider qui voit le retour du Chacal et arrivée des Ennemis Supérieurs de Spider-Man!

(Contient les épisodes US Superior Spider-Man 16-17 ; Superior Foes of Spider-Man 1-2 ; Scarlet Spider (2012) 20)

Alors?: On dit yes! et on en redemande! Hubertos Ramos continue de nous livrer une version toujours plus sombre de ce Spider-Man "supérieur". Les scènes d'actions s'enchainent avec efficacité et notre ami Spidey, à peine débarrassé du Super-Bouffon fonce fond directement sur sa cible suivante; le Bouffon-Roi. Le retour de la version 2099 de notre héros amène une touche de nostalgie pour les lecteurs les plus âgés d'entre nous, laissant présager d'épiques échanges entre les deux modèles du Tisseur. Niveau dessin, c'est toujours punchy et coloré.

Suite et fin du crossover entre Scarlet Spider et Spider Man "supérieur" avec le retour d'un ennemi majeur du Tisseur: le Chacal. Personnage central s'il en est de la saga du Clone, Dan Slott place subtilement la présence du vilain au centre des antagonismes de chaque protagonistes et ça fonctionne. Le visuel, au grain très fin et réaliste, détonne des épisodes précédents mais apporte un véritable plus à l'histoire. Malgré un scénario efficace, c'est histoire reste cependant, à mes yeux, la moins attrayante du magazine.

Dernière partie, et non des moindres, de ce numéro: "The superior foes of Spider-Man" ! Très attendu des fans, véritable carton Outre-Atlantique, cette série, axée sur les ennemis les plus tocards du Tisseur est véritablement un vent de fraicheur! Bourré d'humour, décalé, ce spin-off du Spider-Man supérieur, nous dépeint des vilains plus navrants les uns que les autres, habitués des raclées face au Monte-en-l'air, et les place dans une quête vaine de grandeur perdue. C'est jouissif car c'est simple. Les dessins, de Steve Lieber, ne sont pas forcement ma tasse de  thé mais collent parfaitement au style insufflé à cette équipe de bras cassés. Assurément le coup de cœur du mois.

Sortie le 4 mars 2014 chez Panini Comics

4,80 EUR - 112 pages