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    Révolution - SubMariner

     

    Un attentat détruit la ville de Bentonville dans le Kansas et tue tous ses habitants. Tony Stark, récemment promu chef du S.H.I.E.L.D. mène l'enquête sur le terrain. Son investigation le met sur la piste atlante. Stark soupçonne Namor et son peuple. Mais le souverain d'Atlantis clame son innocence et va mener sa propre enquête, qui ne sera pas facile puisque tous les amis de Namor vont l'abandonner. Il ne recevra l'aide que d'un allié...inattendu.



    (Contient les épisodes Revolution, Sub-Mariner 1-6)



    Une agréable surprise! :


    
Panini relance, à l'époque, sa série Marvel Heroes, et pour ce premier hors série choisit une saga des plus appropriée: Révolution; narrant une aventure du plus célèbre des Atlantes, Namor.
     

    Pour être franc, ce personnage, m’était plutôt énigmatique et je jugeais son influence comme très minime ces dernières années dans le Marvelverse. Tout au plus, je me délectais de sa répartie cinglante et de son attachement pour son royaume sous marin. Mais quelle ne fût pas ma surprise en feuilletant les pages de ce numéro!
     

    Tout commence dans la petite de Bentonville, dans le Kansas, frappée par une effroyable attaque à la bombe, laissant près de 900 personnes pour mortes. Quelques mois après le drame de Stamford, c’est tout naturel qu’on y envoi le vainqueur de la « guerre civile » des super-héros et nouveau patron de la sécurité mondiale; Iron Man.
    Ce dernier, après une rapide enquête, découvre que de l’ADN atlante a été découvert sur les lieux de l’attentat et se dirige dès lors vers le royaume de son ancien allié pour obtenir des informations. Ce dernier niant un tel crime, comprend rapidement qu’un complot se trame en son royaume.

     

    Révolution - SubMariner


    Namor, confirmé de la trahison par un de ses plus proches disciples, décide de mettre fin aux actions de cette faction dissidente qui choisit de s’attaquer au monde de la surface pour mieux atteindre le coeur du royaume sous marin.
    Malgré le désaccord d’Iron Man, aux portes d’Atlantis pour traduire en justice le prince des mers, ce dernier décide de se rendre aux Etat-Unis pour démasquer et châtier les coupables. 
Sa quête de vengea
    nce, lui fera rencontrer des ennemis insoupçonnés (haa ce combat contre Venom) et le poussera à requérir l’aide de nombreux alliés qui, tous, lui tourneront le dos, la faute à sa légendaire attitude agressive.

     

    Révolution - SubMariner

     

    Guidé par un mystérieux conseiller, Namor finira par retrouver et stopper le groupuscule terroriste avant qu’il n’ait eu le temps de perpétrer un nouvel attentat à Seattle. Découvrant que son fils caché est derrière ce complot visant à le destituer, le Sub-Mariner sera poussé dans ses derniers retranchements pour éviter une guerre entre la surface et Atlantis. Conscient des ravages qu’une telle opposition pourrait produire, le Prince des Mers, décrétera l’évacuation de la capitale de son royaume ainsi que l’exil de son peuple qu’il sait condamné à la haine des humains pour les tords causés par son fils.
    Il attachera se dernier sur le trône et fera sauter Atlantis par le biais du vilain Nitro qu’il retenait prisonnier depuis la fin de la « Guerre civile ».


    Iron Man et le SHIELD, découvriront par la suite la supercherie et ne pourrons constater qu’avec inquiétude la dispersion du peuple Atlante, disséminé sur l’ensemble du globe, parmis les humains. Namor, quant à lui, se réfugiera vers son mystérieux conseiller qui n’est d’autre que... nan, à vous de le découvrir ;-).
     

     

    Révolution - SubMariner

     

    Le scénario, tout en rebondissements, de Cherniss et Johnson, est habilement mené. L’idée de confier une aventure dont le protagoniste est un anti-héro peu mis en lumière est à souligner. Le récit, sérieux dans sa démarche, fonctionne à la manière d’une enquête policière. Les scènes d’actions, bien amenées dans le déroulement de l’histoire bien, témoignent de la brutalité de ce personnage aussi bien dans sa pensée que dans ses actes. L’utilisation des Thunderbolts pour contrer le prince des mers est astucieuse et permet de contre-balancer la retenue d’un Tony Stark inhabituellement pacifiste.

     
    Côté dessin, cocorico, c’est le dessinateur français, Philippe Briones qui illustre cette saga. Offrant un travail de qualité, notre compatriote nous gratifie de scènes de bravoure assez monumentales comme le combat entre Venom et Namor, ou cet accrochage avec Wolverine. On sent l'influence de John Byrne par moment sur le graphisme du prince des mers (Ce dernier avait en main le destin de Namor entre 1990 et 1995). A noter qu’une pleine page, où nous voyons Namor sortir de l'eau, est marqué dans un coin en bas à droite : "After John Byrne »; si ça ce n’est pas de l’hommage!


     

     

    Révolution - SubMariner

     


    De prime abord, peu emballé par le personnage, je me suis laissé séduire par ce récit mêlant espionnage, enquête policière et action pure. Je vous recommande chaudement, cette saga qui vous entraînera aussi bien sur terre que sous mer.


    
Ce récit est disponible dans le Marvel Heroes Hors Série N°1, sorti le 18 mars 2008 chez Panini Comics.


    5,60€ - 144 pages


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  • Un jour, une saga - Le Faucon, cible mouvante

    Suite à un incident survenu lors de sa dernière mission et la découverte d’un oedeme au cerveau , Œil de Faucon est en train de perdre la vue ! Et pour couronner le tout, le héros est confronté aux ombres du passé. Une récit plein de rebondissements écrit par Jim McCann et dessiné par Paco Diaz.

    (Contient les épisodes US Hawkeye : Blind Spot 1-4)

    Bien mais pas top :


    Soyons franc, cette saga mettant en scène le charismatique Oeil de Faucon est certes rythmée et bien orchestrée mais ne casse pourtant pas quatre pattes à un canard. L’histoire commence cependant de la plus alléchante des manières: notre Clint Barton national, déjà peu pourvu en pouvoirs surhumains,  commence à rater ses cibles au cours de ses dernières missions. Diantre, en voilà une situation qu’elle est cocasse! Entouré de ses amis Avengers, notre intrépide archer perd de sa superbe et commence (sans mauvais jeu de mot) à broyer du noir, et nous aussi. Cette situation, pourtant fort intéressante, est rapidement pimentée par l’arrivée d’un mystérieux adversaire dont les caractéristiques au combat ressemblent à celle de notre héros. Nous oscillerons, dès lors, entre flashback sur la jeunesse du Faucon et son enquête pour retrouver cet adversaire imitateur malgré les mises en garde de ses alliés Avengers.

    Un jour, une saga - Le Faucon, cible mouvante



    Les scènes d’actions sont assez dynamiques et les flashbacks, bien qu’un peu redondants, permettent de (re)découvrir les origines de cet héros récemment mis en lumière par le film Avengers. Le scénario, quant à lui, souffre d’un trop grand nombre de personnages et de retournements de situation. Tout semble se liguer contre notre héros, physiquement diminué, jusqu’à ses propres amis qui lui rentrent dedans pour le dissuader de combattre ses ennemis; bref pas très compréhensible.

    Un jour, une saga - Le Faucon, cible mouvante
    Les dessins sont assurés par Brad Simpson pour les deux premiers chapitres et par le trio Valentine De Landro - Lee Weeks - Stefano Gaudiano pour le reste. Sans offrir une révolution visuelle, l’équipe délivre un copie très respectable et c’est tout ce qui compte au final.

    Le scénario, quant à lui, est écrit par le très expérimenté Jim McCann.

     

    Un jour, une saga - Le Faucon, cible mouvante

     

    Sans être tombé à la renverse lors de la lecture ce cette saga, je vous recommande néanmoins cette aventure du Faucon qui aura le mérite de vous en apprendre un peu plus sur ce pilier historique des Avengers.


    Ce récit est disponible dans le Marvel Top N°6, sorti le 15 juin 2012 chez Panini Comics.

    5,50€ - 96 pages


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  • Batroc



    Né de l'imagination de Jack Kirby et Joe Simon, ce personnage haut en couleur est apparu pour la 1ère fois dans les pages de Tales of Suspense N° 75 de mars 1966. Assez farfelu, ce personnage d'origine française ne possède aucun pouvoir particulier hormis une condition athlétique au dessus de la moyenne combinée à une parfaite maitrise de la savate, sport de combat basé sur l'utilisation des jambes. Souvent opposé à Captain America (et souvent défait), ce méchant de seconde zone a toutefois fait parti des Maitres du mal. Mais rembobinons la bande et reprenons depuis le début:
     

    zzzzzzzzouizouizouizouizoui (oui c'est cela le bruit d'une cassette qu'on rembobine) !!

     

    Batroc

     

    Georges Batroc, né à Marseille, est un ancien soldat de la Légion étrangère qui se spécialise dans la Savate, une forme de kickboxing. Après avoir perfectionné sa manière de combattre, il a quitté l'armée, puis a formé une bande de mercenaires avec lesquels il effectue régulièrement des missions dans le monde entier. A cette occasion, il rencontre Captain America, ce dernier devenant sa Némésis au cours de ses nombreuses aventures.Batroc
     

    Son accent stéréotypé et son vocabulaire maladroit avec, notamment, sa manie d'insérer dans ses discours des mots entiers en français (parfois incorrects, comme "mon capitan"),  l'ont transformé en un vilain "comique". Cependant, il a compté parmi certaines équipes de vilains les plus notables dont la confrérie des Maîtres du Mal du Baron Zémo.


    BatrocBatroc était également un membre des Défenseurs, à ne pas confondre avec les réels Défenseurs, que la bande de Batroc se contentait d'imiter.
    Le mercenaire français a été également repéré comme membre d'une petite armée des bandits organisés autours de Klaw pour envahir le Wakanda incluant le Rhino, l' Homme Radioactif, le Cannibale et le Chevalier Noir.

    L'équipe a finalement été défaite par la Panthère Noire.
     

    Batroc a eu fille qui a rapidement suivi les traces de son père sur le chemin du banditisme. Après avoir adopté le même nom que son géniteur, cette dernière s'est associée avec la fille du second Tarentula mais toutes deux furent vaincues rapidement par le Taskmaster.


    BatrocFiche Technique:
     

    Taille: 1,82 m
     

    Poids: 102 Kg 

    Cheveux: bruns 

    Yeux: bruns

     

     

    Pouvoirs: Batroc n'a aucune capacité surhumaine ni pouvoir particulier, mais a réussi, à force d'entrainements intensifs, à atteindre un état physique maximal en tous points. Il a le niveau d'un athlète olympique et possède une agilité et ainsi que des réflexes extraordinaires. Ses muscles de jambe sont en particulier biens développés et lui permettent de sauter de grandes distances. Il est un combattant hors pair au corps à corps et demeure LE spécialise de la savate. Il est également un tacticien militaire assez habile.

    Alliés: Mister Hyde, Crâne rouge, Obadiah Stane, Baron Strucker, Klaw
     

    Ennemis: Captain America, Wolverine, Spider-Man, Iron Fist


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    Alors que la course à la Lune est lancée entre l'URSS et les USA, l'officier russe Volkov, héro de la seconde guerre mondiale, disparait mystérieusement lors d'une mission spatiale. Sa réapparition des années plus tard constitue une réelle menace pour la planète et c'est naturellement que le SHIELD envoi son meilleur élément pour intervenir: Captain America!

    (Contient les épisodes US Captain America: Living Legend 1-4)

     

    Je vous recommande! :

    C'est une excellente surprise ! Attiré par la couverture d'Ady Granov, je me suis laissé entrainé sans difficulté dans ces aventures du Captain mêlant Guerre Froide, complot national et menace extraterrestre. Si l'histoire se révèle assez basique, le dessins et la colorisation demeurent diablement efficaces. Les artistes arrivent parfaitement à créer une atmosphère pesante et moite aux confins des steppes russes.

    Les scènes d'actions de notre "bannière étoilée", judicieusement insérées dans le récit, donnent du rythme et dynamisent sans conteste cette aventure.

    Les dessins, d'abord assurés par Adi Granov pour la première partie, et par Augustin Alessio ensuite, proposent un visuel horrifique qui n'est pas sans rappeler le design des films Aliens. Le scénario, quant à lui, a été écrit par le trio Eddie Robson, Andy Diggle et Adi Granov (décidément partout).

    Résolument conquis, je vous recommande sans détour la lecture de cette excellente aventure du Captain. Simple mais efficace, vous n'aurez pas à regretter cet achat.

     

     

    Ce récit est disponible dans le Marvel Top N°13, sorti le 18 mars 2014 chez Panini Comics

     5,50€ - 96 pages

     


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    Le pitch: Depuis qu'il est devenu Spider-Man et vaincu le Lézard, le jeune Peter Parker attend son diplôme de fin de lycée avec impatience. Peter n’a pas oublié la promesse qu’il a fait au père de Gwen : la protéger en restant hors de son existence. Une promesse qu’il ne peut tenir. Les choses vont changer pour Peter quand un nouvel ennemi fait son apparition; Electro, quand un vieil ami fait son retour, Harry Osborn, et quand Peter découvre de nouveaux indices sur son passé. Mais ce n'est pas tout, encore deux autres ennemis vont apparaître : le Rhino et le Bouffon Vert. Il va vite découvrir que ces individus ont tous le même point commun : la société Oscorp...

    Mon spider-avis: Abreuvé de bandes-annonces spoilantes, gavé de trailers interminables, alerté par les critiques des forums, c'était quelque peu désabusé que je me suis rendu à cette séance des aventures de mon personnage préféré de l'écurie Marvel. Car, oui, l'ami Spidey est mon héro de "cœur" et les films de l'ère Raimi ont glacé mon âme d'effroi au fil des opus. Le reboot, effectué par Sony il y a deux ans, m'avait plutôt convaincu; on avait rendu à notre monte en l'air l'humour qui lui faisait tant défaut et on l'avait placé dans un contexte plus sombre, mieux adapté à notre monde contemporain. Malheureusement, cette suite, en cherchant à suivre la voie initiale, se perd en chemin et sert, au final, un spectacle en demi-teinte.

    Premier responsable: le rythme. Le (trop) long métrage passe des scènes d'actions aux scènes sentimentales avec une rapidité déconcertante. Et comme il faut que tous les personnages aient leur quota d'apparitions à l'écran, le film part dans tous les sens laissant le spectateur parfois totalement désorienté. Qui est le méchant? Pourquoi Peter est triste puis drôle, puis re-triste?

    Deuxième responsable: la multiplicité des personnages trop souvent mal employée. On pense que le vilain principal est Electro; c'est vrai mais uniquement par son temps de présence car Harry Osborn apparaît comme beaucoup plus inquiétant, bien plus que le Rhino, faire valoir absolu et au costume, à mes yeux, totalement ridicule.

    Entre flash backs sur son passé, sa relation avec tante May et Gwen, on remarque rapidement que le Tisseur n'a aucun répit et nous non plus...

    Enfin, dernier coupable: le sentimentalisme. Sans vouloir spoilé, cet opus nécessitait des ressorts dramatiques intenses. Mais, au delà de l'histoire, le réalisateur, a mis la dose niveau scènes d'émotions plaçant de ce fait le long métrage dans la catégorie des teen movies. Entre Gwen et Peter, le film vire parfois aux feux de l'amour; je t'aime moi non plus... C'est sympa au début mais très lassant au bout d'un moment.

     

    Le casting;

    Andrew Garfield interprète toujours très bien cette version moderne du Tisseur. Si le film le dessert pour les scènes d’émotions, sa représentation d'un jeune Peter Parker marqué par ses doutes et ses angoisses est impeccable. De surcroit, l'humour de l'Araignée, si précieuse dans les comics, est toujours présente lorsque notre héro entre en action et rien que pour ça on aime cette version (Tobey, tu es très bon, mais ton Peter est plus une victime qu'autre chose, non?) !

    Gwen Stacy, au centre de l’histoire, est toujours représentée par une Emma Stone pétillante. On sent que sa complicité hors écran avec Andrew Garfield est bénéfique aux ressorts émotionnels du film. L'actrice livre un personnage profond et attachant, loin des stéréotypes du comics.

    Jamie Foxx est Max Dillon: Electro. Ha la la... pfou, que dire? Trop cliché. Son personnage est une caricature vivante et participe à ce que le film se prenne les pieds dans le tapis. Sans pouvoir, Dillon est comique voire pathétique. Avec ses pouvoirs il devient, en un claquement de doigt, un être fait de rage et vengeance, sans pitié pour les autres. Trop rapide, pas assez creusé. Jamie Foxx surjoue le Dillon et sous-joue Electro, résultat: ce méchant ne fait pas peur.

    Le choix de Dane DeHaan comme Harry Osborn est génialissime. L'acteur s'est parfaitement approprié le personnage. Par son jeu mielleux et son regard froid, c'est surement l’ennemi le plus inquiétant du Tisseur. C'est bien moins vrai lorsque le Bouffon Vert intervient. La faute à un costume trop décalé au ton du film et à une transformation aussi rapide qu’inexpliquée. Pour moi, le Bouffon Vert n'aurait du intervenir que dans le prochain film.

     

     

     

    Je fais volontairement l'impasse sur les autres personnages qui ne sont que des faire-valoirs. Sally Field campe une tante May égale à elle-même, Chris Cooper livre une prestation propre d'un Norman Osborn à l'opposé des comics, et, enfin, Paul Giamatti, propose un Rhino totalement kitch et inoffensif: Une honte lorsque l'on sait comment ce personnage peu tenir haut la main un combat contre Hulk.

     Sa note: 6/10

    Une suite moyenne, la faute à un scénario casse gueule et à un traitement des personnages bâclé. Alors que Marc Webb avait toutes les cartes en main pour réussir un très grand film, son désir d'emmener le spectateur dans des montagnes russes d'émotions accouche d'un film brouillon et mal maitrisé. Le scènes d'actions sont superbes et rendent justice aux pouvoirs du Tisseur. Cependant, ses ennemis sont mal traités (j'ai mal à mon Rhino) et sa relation avec Gwen Stacy devient parfois insupportable de minauderie. La fin du film semble poser des bases neuves pour une nouvelle orientation. Charge au réalisateur de mettre de l’ordre dans sa narration sans quoi, il risque de nous livrer un Spider-Man 3 aussi navrant que celui de l'ère Sam Raimi ce qui n'est pas chose aisée... Assurément la déception de l'année 2014 ( en attendant X-men Days of the futur Past?...).

     

     Fiche technique:

    • Titre original : The Amazing Spider-Man 2
    • Titre français : The Amazing Spider-Man : le destin d'un Héros
    • Réalisation : Marc Webb
    • Durée : 141 minutes
    • Dates de sortie : 30 avril 2014

     

     


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